Merci Jeroen.
J’ai effectivement informé l’Eurogroupe cet après-midi de l’état des discussions entre les institutions et la Grèce.
J’étais
la semaine dernière à Athènes où...
j’ai eu des discussions constructives
et utiles avec les autorités, dont le premier ministre Alexis Tsipras et
Euclid Tsakalotos, que nous avons aussi eu le plaisir d’entendre
aujourd’hui.
Je veux souligner à mon tour que la coopération avec
les autorités grecques est vraiment bonne, qu'elle est tout à fait à la
hauteur de celle que nous avons eue dans le passé avec les autres pays
sous programme et qu'il y a une démarche coopérative et que nos équipes
travaillent jour et nuit – et quand je dis jour et nuit, je ne n’exagère
pas – pour aboutir à un accord sur les points encore ouverts.
Je veux dire trois choses.
La
première, c’est que la quantité de mesures qu’il est prévu d’adopter
pendant les premiers mois de ce programme est très importante et que
celles qui ont déjà été adoptées sont loin d'être négligeables
La
deuxième, c’est qu’une grande majorité des milestones dont on discute
actuellement a déjà été réalisée ou est en cours de finalisation, j'ai
pu expliquer que si on prenait déjà ce qui était réalisé ou en cours de
finalisation, cela représentait tout de même 80 % de l'ensemble et il y a
encore une dizaine de % qui sont dans la bonne voie. Donc, nous avons
fait des progrès incontestables et je crois que l'état d'esprit général
était pour le constater et pour souhaiter que cela avance et cela avance
dans la bonne direction.
Il reste évidemment certains points
encore à clôturer et il faudra que tout le monde fasse un dernier effort
pour atteindre cet objectif dans les prochains jours.
Jeroen a
été très précis sur la question première qui est la question de la
recapitalisation des banques, il y en a une autre qui est liée, c'est la
question des crédits non-performants, qui est essentielle pour faire en
sorte que le secteur bancaire soit solide et pour permettre que le
crédit abonde l'économie réelle.
C'est un problème et un défi qui
est très important et pas seulement pour la Grèce, mais aussi pour
d'autres pays dans l'Union européenne et la zone euro.
Un aspect
particulier, c'est la loi sur les foreclosures sur laquelle il y a
encore des discussions assez intenses qui se déroulent et nous devons
trouver là un équilibre, une solution équilibrée qui protège les plus
vulnérables, car c'est notre intention commune, il ne peut pas y avoir
des gens qui se retrouvent sans toit et en même temps nous devons éviter
que certains abusent des protections qui sont en place et c'est la
raison pour laquelle nous cherchons une solution. Nous travaillons et
nous continuons à travailler.
Je suis confiant dans le fait qu'on
puisse trouver une solution acceptable pour tous et qui soit surtout
efficace. Et ces deux questions, recapitalisation des banques et
foreclosure legislation sont évidemment étroitement liées.
Sur le
plan de la situation économique et budgétaire, j'ai profité de
l'occasion d'aujourd'hui pour présenter à nos collègues les prévisions
d'automne de la Commission européenne qui avaient déjà été développées
la semaine dernière et j'ai insisté sur l'aspect zone euro.
As you
are aware, the forecast sees the moderate recovery of the euro area and
the EU continuing, despite slower growth in emerging market economies
and world trade.
I just record the figures. The euro area economy
is expected to grow by 1.6% this year and then by 1.8% in 2016 and 1.9%
in 2017.
The growth outlook continues to benefit from tailwinds
such as low oil prices, QE and, to some extent, the euro’s exchange
rate, which is the consequence of the accommodative ECB monetary policy
as well as the broadly neutral fiscal stance, which should go on.
I
emphasised that domestic demand is projected to strengthen on the back
of rising disposable income, improving employment and the gradual fading
of legacy problems such as deleveraging and NPLs, while investment
should also progressively pick up.
Finally, I pointed out that an
early simulation of the impact of the refugee influx suggests that the
overall economic effects should be small but positive, although how
positive depends on how well the new arrivals can be integrated into the
workforce.
As Jeroen said on a third point, we had a first but
quite extensive orientation debate today on the proposals which the
Commission put forward to implement the recommendations set out in the
Five Presidents’ Report on completing Europe’s Economic and Monetary
Union.
The Commission looks forward to continuing this discussion
over the coming months. We are already presenting some proposals and we
are going to present more.
One word about Spain:
I informed
the Eurogroup today of the main findings of the 4th post-programme
surveillance mission to Spain, which the Commission carried out together
with the ECB and the ESM.
The review report, which we will
finalise in the coming weeks, makes a broad assessment of Spain’s
economic and financial situation and fulfils the specific monitoring
requirement of Spain’s macroeconomic imbalances under the Macroeconomic
Imbalances Procedure (MIP).
Spain’s economy, labour market,
current account and banking sector have all improved significantly, with
the help of substantial reforms. GDP growth this year is expected to be
3.1%, significantly above than the euro area average, and private
sector debt levels continue to come down in an orderly fashion.
Nevertheless,
I also insisted on the fact that challenges remain and sound public
finances and further reforms will be needed to consolidate Spain’s
recent progress but this progress is of course undoubtable.
We
also agreed with Jeroen that on basis of the forecast we will be able to
adopt the opinion on the draft budgetary plans, which we do not talk
about today, so that we have a discussion in a special Eurogroup when
the time comes.
